Dit maakt deel uit van het project Life4BelgianClimate, dat financiering heeft ontvangen van het LIFE Programme van de Europese Unie.
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Le Bond Beter Leefmilieu et des groupes d’action locaux lancent une campagne pour un avenir sain et neutre en carbone pour Brussels Airport

Le Bond Beter Leefmilieu joint ses forces avec des groupes d’action de la périphérie flamande pour le lancement de la campagne ‘Nous n’en dormons plus’. Cette campagne a pour but de faire pression sur le Gouvernement flamand pour qu’il réduise considérablement les nuisances sonores et la pollution de l’environnement causées par Brussels Airport. Les organisateurs ont l’ambition de protéger la santé et la qualité de vie des riverains tout en faisant de Brussels Airport le premier aéroport européen à assurer un avenir neutre en carbone.

Le permis d’environnement actuel de Brussels Airport expirera mi-2024. Le Gouvernement flamand doit donc rapidement prendre des décisions sur les conditions sous lesquelles l’aéroport pourra être exploité par la suite.

Problèmes de santé et impact environnemental avérés

Selon Marc Goethals, cardiologue et habitant de la périphérie flamande de Bruxelles, les problèmes de santé et l’impact environnemental de Brussels Airport sont énormes. « Le bruit des survols conduit à de graves problèmes de santé chez les riverains de l’aéroport et ceux qui vivent, travaillent et vont à l’école sous des trajectoires de vol très fréquentées. L’Organisation Mondiale de la Santé a prouvé que le bruit des avions entraîne une forte augmentation de l’insomnie, du stress et de la dépression chez les adultes comme chez les enfants. De plus, l’Organisation Mondiale de la Santé rapporte une augmentation significative des problèmes de tension, des crises cardiaques et des thromboses cérébrales. Les vols de nuit augmentent le risque de maladies cardiovasculaires d’au moins 25 % chez les 215.000 riverains de Bruxelles Airport. »

Mais l’aéroport est aussi un mauvais élève en termes de pollution de l’environnement. Jasper Wouters du Bond Beter Leefmilieu : « Annuellement, le trafic aérien de l’aéroport émet autant de carbone que toute la ville d’Anvers, et plus d’oxydes d’azote que l’ensemble des entreprises du port d’Anvers. En outre, les particules ultrafines des avions sont observables jusqu’à 7 kilomètres de l’aéroport. »

Une réduction du nombre de vols et une zone de basses émissions en l’air : quatre revendications pour l’aéroport de l’avenir

Le Bond Beter Leefmilieu et les groupes d’actions de la périphérie flamande proposent quatre mesures concrètes pour la transformation de Brussels Airport en un aéroport de l’avenir. Jasper Wouters du Bond Beter Leefmilieu explique : « Les pires problèmes de santé sont indéniablement causés par les vols de nuit. C’est pourquoi il est impératif que les atterrissages et décollages de nuit soient interdits. Afin de réduire les émissions globales de carbone, d’oxydes d’azote et de particules ultrafines, nous plaidons également en faveur d'un plafonnement à 220.000 mouvements de vol par an. Ce plafonnement laisse une marge de croissance après la crise du coronavirus. Nous réclamons aussi l’introduction d'une zone de basses émissions en l’air. Ainsi, seuls les avions peu bruyants et à terme les avions à faible émission de carbone et les appareils les plus efficaces pourraient atterrir et décoller, comme c’est déjà le cas dans d’autres aéroports européens. Enfin, nous demandons que le Gouvernement flamand fixe des normes en matière de bruit et de fréquence de survol, pour que les riverains soient protégés juridiquement et sur base de critères objectifs contre l’impact négatif du trafic aérien. »

Aucun effet négatif sur l’emploi et l’accessibilité

Le Bond Beter Leefmilieu et les groupes d’action sont convaincus que ces mesures ne doivent pas conduire à une perte d’emplois ou une accessibilité réduite de notre pays. Le développement d’un véritable réseau ferroviaire international - avec, entre autres, des connexions directes à partir de Brussels Airport - offrirait une alternative de voyage rapide, fiable et abordable pour de nombreuses destinations en Europe. Parallèlement, ils estiment que l’aéroport peut développer un modèle de revenus durable en ne misant plus sur la croissance du nombre de passagers et des volumes de fret, mais en créant plutôt une plus grande valeur ajoutée par mouvement de vol à travers le transport de fret dans la soute des avions de ligne et un accent sur les marchés de niche, les spécialisations et les partenariats.

Large soutien chez le mouvement écologique, les groupes d’action et les riverains

Le mouvement écologique et les groupes d’action locaux se retrouvent coude à coude. Car l’environnement et la santé vont de pair. L’émergence de différents groupes d’action locaux démontre le large soutien des riverains de l’aéroport. Pour la première fois, ils joignent leurs forces dans une campagne commune. Ils ont lancé une pétition pour informer les riverains et les encourager à se faire entendre.

Cliquez ici pour en découvrir plus sur les quatre revendications, le site web et les supports de la campagne

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